Le tout premier salarié décédé par Karoshi a été recensé en 1969 : celui-ci est mort d’un arrêt cardiaque sur son lieu de travail, provoqué par le stress. Depuis, chaque année, ce sont plusieurs dizaines de personnes qui décèdent, à la suite d’un surmenage. En d’autres termes, la mort par Karoshi est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur et préoccupe les autorités japonaises, mais également les employeurs, qui font d’ailleurs appel à des « experts en réduction de temps de travail », pour inciter leurs salariés à quitter leur poste une fois leur journée terminée.
Mais, outre les responsabilités professionnelles et l’éventuelle pression des employeurs sur les salariés, comment expliquer le phénomène de Karoshi ? En réalité, au Japon, les salaires sont particulièrement bas. De ce fait, les employés comptent sur les heures supplémentaires, pour améliorer leur rémunération.