Burn out : ces substances qui aident les salariés à tenir

Burn out : ces substances qui aident les salariés à tenir

fumée illicite

Vous avez très certainement déjà entendu parler du burn out. Mais connaissez-vous réellement la définition de ce phénomène ? Encore non reconnu par la médecine, le burn out désigne en réalité la dégradation du rapport d’un salarié à son travail. Cette dégradation passe par 4 phases : celle de l’engagement, du surengagement, de la résistance et de l’effondrement. Véritable fléau en entreprise, le burn out peut être à l’origine d’une dépression, mais également d’une modification du comportement du salarié concerné. La prise de drogues est l’une des conséquences du burn out, qui va nous intéresser dans cet article. Renaud Crespin, Dominique Lhuilier et Gladys Lutz sont trois chercheurs, qui se sont intéressés à la consommation de drogues chez les employés sujets au burn out. Nous allons dès à présent nous pencher sur leur conclusion.

Selon les chercheurs, les salariés sujets au burn out se droguent plus que les autres

C’est vrai, les salariés souffrant d’une dégradation de leur rapport au travail ont une plus grande propension à se droguer que les employés à l’aise dans l’univers professionnel. Mais alors, qu’est-ce qui pousse ces individus à se lancer dans la consommation de drogues ? D’après les chercheurs que nous avons présentés précédemment, l’intensification du rythme de travail, mais également la précarisation de celui-ci, ainsi que les attentes toujours plus grandes des supérieurs hiérarchiques poussent les salariés à se tourner vers les substances psychoactives. Il est également nécessaire de préciser que la diversification de ces drogues, ainsi que leur accès de plus en plus facilité n’arrangent rien à cette situation.

Quelles sont les drogues légales ou illégales choisies par les salariés pour retarder le burn out ?

  • Les stimulants : ils sont envisagés pour éradiquer les effets de la fatigue. Parmi ces substances, nous pouvons citer la cocaïne, les amphétamines, etc.
  • Les substances pour oublier : consommé en dehors du lieu de travail, le week-end ou le soir, l’alcool possède ici bien plus qu’un but récréatif. En effet, il est consommé par les salariés sujets au burn out, afin d’oublier leur situation professionnelle.
  • Les produits anesthésiants : ils interviennent dans le soulagement de la douleur. Les dérivés de la morphine, ainsi que les opiacés, sont également utilisé pour tenir le rythme de travail.
  • Les drogues pour dormir : le stress, ainsi que la dépression engendrés par le burn out impactent de manière négative l’endormissement. Aussi, pour trouver le sommeil, les somnifères, les anxiolytiques et autres drogues relaxantes sont de plus en plus consommés.
  • Les produits favorisant le lien social : dans le cadre d’un burn out, difficile de maintenir un lien social de qualité avec les autres collaborateurs de l’entreprise. De ce fait, des produits comme le poppers, un puissant vasodilatateur, sont appréciés. Le poppers entraîne une sensation euphorique et engendre une désinhibition, permettant ainsi aux salariés de « se lâcher » sur leur lieu de travail, voire plus surement en dehors du travail pour se défouler. En savoir plus ici sur le poppers.

Une prévention encore inadaptée dans les entreprises

Malheureusement, à l’heure actuelle, le burn out n’est pas une maladie reconnue par la médecine. Aussi, il faudra certainement encore patienter, pour qu’elle devienne une véritable maladie professionnelle. D’autre part, précisons également que la réponse au burn out et à la consommation de drogue liée à cet état physique et psychologique de la part des entreprises n’est pas appropriée. À l’heure actuelle, ce sont les sanctions disciplinaires qui sont favorisées, au détriment de la prévention et de l’accompagnement.

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